La pratique du tir dit sportif a beaucoup augmenté dans le monde depuis le début du xxe siècle, notamment les années 1980-1990, de même -corrélativement – que la vente d’armes à munitions sans poudre (pistolets et carabines à air comprimé notamment), ce qui explique une augmentation « épidémique » et régulière des blessures (accidentelles ou non) par les armes à feu mais aussi par les munitions d’arme à air comprimé, en particulier chez les enfants. Contrairement à une idée répandue, les armes à air comprimé modernes sont souvent assez puissantes pour assurer une pénétration intracrâniale et intracérébrale de leur munition.
Outre le risque de blessures directe (notamment lors de la manipulation d’armes au domicile ou dans la nature13, qui est source d’accidents assez fréquents chez les enfants14,9 parfois sérieuses ou mortelles15, en particulier les blessures à la tête16,17), la pratique du tir sportif peut induire, notamment en cas de pratique assidue :
Le tir sportif comprend les disciplines, gérées par l’International Shooting Sport Federation (ISSF) au niveau mondial 1, et qui consistent en l’utilisation à des fins sportives d’armes à feu et d’arbalètes : pistolet et carabine à air comprimé, .22LR ou gros calibre sur cible en carton fixe ou mobile, au fusil de chasse (plateau ou plus connu sous le nom de ball-trap), tir aux armes anciennes(carabines ou pistolets à poudre noire) et à l’arbalète field et match, mais aussi le tir aux armes réglementaires (TAR) où l’on utilise des armes de poing comme le Glock 17 par exemple ou bien des fusil d’assaut type AR15, etc… .(Le tir à l’arc et la sarbacane sont des sports gérés par d’autres fédérations).